dimanche 30 juin 2013

Everything has a beginning

Underground sign, London (2009)
      En fait, depuis que je suis toute petite, j'ai toujours rêvé de savoir parler anglais, pouvoir communiquer avec des personnes d'horizons différents. En maternelle, mes "copines" qualifiaient mon anglais d'excellent, c'est vrai, c'était classe mon petit charabia ponctué de "Yes", "No", "Daddy", "Mummy" et "Hello".
L'anglais m'intéressait déjà beaucoup. Et quand la saga Harry Potter avec l'école de sorcellerie en Angleterre, les élèves en uniformes, la culture anglaise à l'état pur débarqua en France, même si en enfant de 9 ans qui se respecte, mon plus grand rêve était de recevoir ma lettre d'admission à Poudlard par hibou, de prendre le Poudlard express et d'être envoyée à Gryffondor par le choixpeau magique, je pense que c'est à ce moment là que j'ai vraiment eu pour la première fois envie d'aller en Angleterre (et de rencontrer Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson, mais passons!).
Le trio de mon enfance ... !
      Mon parcours scolaire fut ensuite ponctué de dialogues du livre "Spring" ou "New Wings" à apprendre par cœur, et cela n'avait rien de bien passionnant. Ce n'est qu'en 4è, que j'ai eu le déclic. Cette année là j'avais une prof très jeune et dynamique qui nous faisait faire plein d'activités intéressantes, et pour mon plus grand bonheur, nous n'avions plus les dialogues débiles de Jack, Matt, Zena et Holly à apprendre par cœur. Cette année là, j'ai su que je voulais devenir professeur d'anglais en collèges-lycées. Et la chanson "Somewhere Only we Know" de Keane, chanson que notre prof avait choisie pour ses nombreux verbes au prétérit (oulala, ceux là nous on donné du fil à retordre!), fut également la première chanson en anglais que j'ai totalement comprise. Après, il y eut une période High School Musical, que je préfère oublier, mais quand même. Cela faisait du bien.


London Eye (2009)
      Puis, en 2007, je partis pour la première fois en Angleterre, en colo, à Londres. Je vivais dans un campus universitaire, à la Queen Mary University à Mile End. Ce fut le coup de foudre pour le pays et pour la capitale anglaise. En 2008, je repartais sur le sol britannique, cette fois-ci par ferry à départ de Ouistreham ( ce fut les 7h de ferry les plus longues de ma vie, étant donné que la mer était très agitée) et destination Torquay! C'était mon premier voyage où je fus accueillie en famille hôtesse et tout se passa également très bien. En 2009, retour à Londres, mais cette fois en résidence universitaire de la University College of London (UCL) et la ville était fidèle à elle même, magique. En 2010, je fis un voyage en Irlande, à Limerick, où je découvris le pays des Leprechauns et des légendes celtes (et accessoirement, le pays des roux, qui sont depuis cette année là sujet de vénération à mes yeux, mais à part ça, non, je ne suis pas du tout étrange!). Et la dernière colo fut en 2011, à Bournemouth.

      Tout ça pour dire qu'après mon petit baccalauréat littéraire, mon choix se porta sur des études d'anglais. LLCE Anglais pour être plus précise, à l'université de Poitiers. J'y ai passé 3 ans et mes études m'ont bien plu (même si nous pouvons qualifier l'action des professeurs de fac comme de la persécution pure, mais passons!), surtout la civilisation britannique (quelle surprise!).


William et Kate
      D'ailleurs, j'ai développé une espèce de dévotion pour la famille royale d'Angleterre, tout 
particulièrement la période Tudor et la guerre des Roses ( je ne sais pas si Jonathan Rhys Meyers qui incarne Henry VIII dans la série éponyme "The Tudors" y est pour quelque chose, mais disons que c'est bon à savoir si parfois je pars dans mes délires sur la Royal Family. Et bien sûr, le Prince Harry est Roux, donc combo! Mais, je suis également fan de Jane Austen (j'ai ses œuvres complètes en Anglais chez moi, plus deux versions de plusieurs des films alors bon ... !). Je vous laisse un peu de suspense quant à mes autres lubies que vous ne tarderez pas à découvrir!



Elizabeth, Queen of England
      Tout cela me mène donc au début de l'année universitaire 2012-2013, en novembre : la fameuse réunion d'information pour pouvoir partir un an en assistanat. Pour moi ça coulait de source de faire cette année à l'étranger. Certains y voyaient une perte de temps et ne voulaient pas "perdre" une année. Je ne pense pas qu'une expérience comme celle-ci puisse faire perdre quoi que ce soit, mais bien le contraire! Mais chacun son avis après tout ;). C'est lors de cette réunion que l'on appris que nous devions faire notre dossier avant la fin de la semaine suivante. Il fallait se décider vite, mais pour moi il n'y avait aucun problème. Ensuite tout s'enchaîna, lettre de motivation en français puis en anglais (j'ai même eu la chance d'être aidée par un copain américain !), entretien avec un professeur qui se passa très bien, choix des régions : la 2 (sud ouest), la 14 (Yorkshire) et la 16 (Cambridgeshire) et ... L'attente.

      Parce qu'attendre un mois, ça va c'est gérable. Mais attendre 5 mois ... C'était un peu pénible! Mais, en un beau jour de Mai, un mail arriva dans ma boîte de réception et ... J'étais sur liste principale! Ce n'était pas le cas de beaucoup de gens de ma promo à mon grand étonnement. Mais heureusement, beaucoup sont passés sur liste principale depuis. Puis, un peu plus tard, on m'affecta dans la zone 2. C'était mon premier choix donc j'étais très très très contente (oui, c'est un euphémisme!). Et le 20 juin, LE mail de mon école.

L'an prochain, je serai assistante de français à la Thomas Hardye School, à Dorchester, Dorset.